Rafiy Okefolahan : le parcours d’un Béninois influent à l’international

Rafiy Okefolahan est né en 1979 à Porto-Novo. Après ses études à l’École Nationale des Arts de Dakar, il se forme simultanément à la peinture sous verre et à la photographie.

Qui est Rafiy Okefolahan ?

Rafiy Okefolahan est un peintre béninois. Avec son art très influencé par la culture africaine, il crée l’association Elowa pour stimuler la création des arts visuels au Bénin et favoriser les échanges entre artistes.

En 2009, le jeune artiste a pris part aux rencontres professionnelles de l’Art Contemporain à Ouidah, au Bénin, organisées par le PSICD BENIN, qui est un programme d’initiatives culturelles et l’Ecole du patrimoine africain (EPA). En 2010, à travers son association, Rafiy Okefolahan a lancé le festival Waba au profit des artistes de Cotonou.

À travers son art, Okefolahan expose ses expériences. La difficulté de vivre dans une société répressive où la personne n’arrive pas à s’exprimer, a notamment influencé son processus de création et fait que son art est perçu comme surréaliste et sombre. Représenter des mondes fantastiques, parfois des images de souffrance, a rendu l’art expressif d’Okefolahan reconnaissable et authentique et l’a encouragé à poursuivre ses rêves et à en faire la réalité.

Rafiy Okefolahan a travaillé dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment au Togo, au Sénégal et au Nigeria. Ses peintures utilisent des symboles, des visages et des signes pour honorer les traditions culturelles de ces pays, ainsi que pour commenter l’actualité et ce qu’il appelle ‘’le bruit de la vie quotidienne’’.

Au fil des années, l’artiste a exposé en France, en Espagne et en Belgique et ses œuvres sont entrées dans les collections publiques de ces pays. En 2014, le gouvernement béninois lui commande une œuvre monumentale pour l’aéroport international de Cotonou. Trois ans plus tard, il est invité par la galerie Charron à Paris. Okefolahan a fait des expositions personnelles à Bruxelles, Genève, Paris, Espagne et dans plusieurs d’autres pays. Il a aussi participé à des expositions collectives. Il reste un exemple pour des milliers de jeunes en Afrique.

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