En tant qu’artiste, Joy Labinjo explore différents aspects de la diaspora africaine et rend hommage à son identité britanno-nigériane. Estimant qu’il est fondamental de revisiter son double héritage par le biais de l’art, Joy Labinjo trouve dans la peinture figurative le moyen idéal d’étudier ses questions d’identité. Elle peint non seulement pour elle-même, mais aussi pour un public plus large de la diaspora africaine.
Un parcours élogieux de Joy Labinjo
Joy Labinjo est une artiste anglo-nigériane, née en 1994 en Angleterre de parents Nigérians. Après ses études primaires, elle découvre sa passion pour l’art au secondaire. Elle commence par apprendre des médias et des artistes du passé et décide de faire carrière dans ce domaine.
En 2017, Labinjo a obtenu son diplôme universitaire en arts à l’université de Newcastle. Joy Labinjo s’est intéressé aux artistes du mouvement d’art noir britannique des années 1980 tels que Sonia Boyce, Claudette Johnson, Lubaina Himid, Keith Piper et Donald Rodney. Elle a remporté le prix d’art Woon. Elle obtient une résidence de 12 mois à Baltic29 avec une somme de 20 000 euros et une représentation par Tiwani Contemporary dans Londres.
Joy Labinjo réalise de grandes peintures de personnages. Ses peintures se réfèrent notamment aux thèmes de la culture, de l’identité, de la race et de l’appartenance. Elle représente généralement des individus et des familles noirs dans des situations quotidiennes. Elle tire son inspiration de ses expériences en tant que femme anglo-nigériane.
En 2018, Labinjo présente sa première exposition personnelle Recollections d’œuvres inspirées de photos de famille, à la galerie Tiwani Contemporary. L’année qui a suivi, elle reçut beaucoup d’attention lors de la foire internationale d’art contemporain à Londres.
En 2021, Joy Labinjo a reçu la responsabilité de création d’une pièce pour l’Art on the Underground, qui est le programme d’art public contemporain de Transport for London, un organisme gouvernemental local responsable du réseau de transport à Londres. Elle continue de produire des œuvres inspirées par la politique et l’histoire, et même des pièces profondément personnelles.