Katherine Johnson, physicienne, mathématicienne et ingénieure aérospatiale américaine de renom, est née le 26 août 1918 à White Sulphur Springs, en Virginie-Occidentale, et est décédée le 24 février 2020 à Newport News, en Virginie. Elle connue pour ses importantes contributions aux programmes aéronautiques et spatiaux du National Advisory Committee for Aeronautics (NACA) et de la National Aeronautics and Space Administration (NASA).
Lumière sur le travail de Katherine Johnson
Les calculs et les vérifications des trajectoires, des fenêtres de lancement et des plans d’urgence de Katherine Johnson ont été essentiels au succès de nombreux vols du programme Mercury, y compris les premières missions de John Glenn et Alan Shepard. En 2015, elle a reçu la médaille présidentielle de la liberté et en 2019, elle a reçu à titre posthume la médaille d’or du Congrès.
Katherine Johnson était une femme remarquable dont les contributions au programme spatial ont été essentielles au succès de nombreuses missions. Elle était la plus jeune de quatre frères et sœurs. Son père, Joshua Coleman, était un bûcheron et fermier qui travaillait également à l’hôtel The Greenbrier, et sa mère, Joylette Coleman, était enseignante.
Katherine Johnson a montré une aptitude et un intérêt précoce pour les mathématiques à l’école, et ses parents l’ont encouragée à poursuivre ses études. Comme il n’y avait pas de lycées publics pour les étudiants afro-américains dans le comté de Greenbrier, la famille Coleman a envoyé ses enfants au lycée de l’Institut, dans le comté de Kanawha, en Virginie-Occidentale, et au West Virginia State College (WVSC) pour l’université. Katherine n’avait que dix ans lorsqu’elle a commencé à fréquenter le WVSC. La famille partageait son temps entre l’Institut pendant l’année scolaire et White Sulphur Springs pendant l’été.
En 1937, Katherine a obtenu un diplôme en mathématiques et en français du WVSC à l’âge de 18 ans. Ses mentors au WVSC comprenaient William Schieffelin Claytor, le troisième Afro-Américain à obtenir un doctorat en mathématiques, et la chimiste et mathématicienne Angie Turner King. Claytor a ajouté de nouveaux cours de mathématiques au programme spécifiquement pour Johnson. Elle a obtenu son diplôme avec summa cum laude, la plus haute distinction, et a déménagé à Marion, en Virginie, pour enseigner les mathématiques, le français et la musique dans une école publique noire.
Après son premier mariage avec James Goble en 1939, Johnson quitte son poste d’enseignante pour rejoindre le programme de mathématiques de la West Virginia University à Morgantown, où elle est l’une des trois étudiantes afro-américaines, et la seule femme, sélectionnée pour intégrer l’université par le Président de l’État de Virginie-Occidentale, John W. Davis. Cependant, elle est partie après la première séance pour fonder une famille.
En 1953, Johnson a commencé à travailler pour le Langley Research Center de la NACA à Hampton, en Virginie, qui est devenu plus tard la NASA. Son travail a d’abord consisté à calculer des trajectoires et des trajectoires de vol d’aéronefs. Elle a rapidement été transférée à la division de recherche en vol, où elle a effectué des calculs pour de nombreuses missions spatiales. Le travail de Johnson a été essentiel au succès du programme Mercury, y compris le premier vol spatial habité de l’astronaute Alan Shepard.
L’expertise de Johnson dans la navigation et les calculs de trajectoire des engins spatiaux a été mise à l’épreuve lors de la mission Apollo 11 en 1969, qui a fait atterrir les premiers humains sur la lune. Les calculs de Johnson étaient essentiels pour déterminer le moment du lancement, la trajectoire du vaisseau spatial et la descente de l’atterrisseur lunaire vers la surface de la lune.
Les contributions de Katherine Johnson au programme spatial lui ont valu de nombreuses distinctions. En 2015, elle a reçu la médaille présidentielle de la liberté des mains du président Barack Obama, la plus haute distinction civile aux États-Unis.