Roi Behanzin, l’un des plus grands souverains de l’histoire du Dahomey

Le roi Behanzin, est né en 1844 dans le royaume du Dahomey, qui trouve aujourd’hui au Bénin. Il était le fils du roi Glèlè et a pris le trône en 1889 après la mort de son frère jumeau Agoli-agbo. Retour sur la vie et l’héritage du dernier roi du Dahomey

De l’ascension au pouvoir à la chute du roi Behanzin

Dès son arrivée au pouvoir, Behanzin a montré qu’il était un leader déterminé et courageux. Il a mené plusieurs batailles contre les puissances coloniales européennes qui cherchaient à étendre leur influence sur le Dahomey. En 1890, il a mené une armée contre les Français et les a repoussés avec succès.

Cependant, les forces françaises ont finalement eu raison de Behanzin. En 1892, il a été capturé et exilé en Martinique, puis à Algérie où il a passé le reste de ses jours. La France a annexé le royaume du Dahomey en 1894, mettant fin à la souveraineté du pays.

Le roi Behanzin est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands souverains de l’histoire du Dahomey. Il a été un symbole de la résistance africaine contre l’impérialisme européen. Son héritage continue de vivre à travers des chansons et des histoires transmises de génération en génération dans tout le continent.

Behanzin était un souverain exceptionnel pour plusieurs raisons

Tout d’abord, le roi Behanzin était très intelligent et cultivé. Il parlait plusieurs langues et avait une grande connaissance de l’histoire et de la culture de son peuple. En outre, il était un chef militaire compétent et respecté. Behanzin a fait preuve d’un grand courage dans sa lutte contre les puissances coloniales européennes. En plus de repousser les Français en 1890, il a également mené une série de batailles contre les Britanniques et les Portugais qui cherchaient à étendre leur influence dans la région. Il a toujours refusé de se soumettre aux exigences des puissances coloniales, affirmant que le Dahomey était un royaume souverain et que son peuple avait le droit de vivre librement. Contraint à l’exil en Martinique, puis en Algérie, où il a vécu le reste de ses jours dans une relative obscurité. Il est mort en 1906, loin de son pays et de son peuple.

 

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