Awori est une rappeuse ougandaise. Elle a travaillé sur de nombreux projets musicaux avec des artistes d’origine africaine. Sa carrière musicale reste une inspiration pour plusieurs artistes.
Le parcours de Awori
Awori adorait écrire des textes depuis toute petite. « L’écriture a toujours été un moyen pour moi de m’exprimer, d’oser aller dans des mondes imaginaires, parce que petite, j’étais une enfant très réservée. L’écriture me permettait de dire des choses que je n’osais pas dire à voix haute », a-t-elle indiqué. Cet atout, ajouté à sa passion pour la musique, Awori commença par écrire ses premières chansons alors qu’elle n’avait qu’environ 9 ans et se produisait déjà sur scène.
Elle rejoint plus tard sa maman en Suisse où elle s’adapte à un nouvel environnement. Pendant qu’elle fréquentait le lycée, Awori fut membre fondateur du groupe Kami Awori, qui a fortement été inspiré par des thèmes afro futuristes. Pendant plusieurs années, elle a vécu sa passion dans ce groupe.
Après ses nouvelles prestations devant son école, Awori a aussi plusieurs fois chanté dans une église. Elle chantait à l’époque, du blues, du rock, du hard-rock. Awori part ensuite au Canada pour étudier le jazz. Elle s’est finalement retrouvé dans le rap et la r’n’b. Elle fit la rencontre de Twani, beatmaker lyonnais. En 2019, les deux jouent pour la série de singles Seeds du label français Galant Records.
Awori et Twani ont sorti leur premier album commun intitulé Ranavalona, en 2021. Un titre en hommage à la dernière reine malgache, figure de la lutte anticoloniale dont le règne s’est étendu de 1883 à 1897.
« J’ai été très touchée par l’histoire de résistance de Ranavalona et j’ai été touchée aussi par le fait qu’il y a des femmes qui se sont battues contre l’invasion coloniale, qui ont risqué leur vie, qui ont risqué tout ce qu’elles avaient pour se battre pour leur pays », a expliqué la chanteuse Awori à la RTS.
Loin, l’artiste déclare : « j’aimerais porter cet héritage en me disant que moi aussi, j’ai un rôle à jouer, que moi aussi, j’ai une responsabilité envers mon pays, envers mon peuple, envers ma communauté, où que je me trouve, pour transformer le monde. Je pense que je ne suis pas la seule à avoir cette responsabilité. Je pense que nous l’avons tous ».